Vallée de Ferghana

Palais Khoudoyarkhan à Kokand
  1. Parc Al Fergani

    Parc Al Fergani
  2. Palais Khoudoyarkhan à Kokand

    Palais Khoudoyarkhan à Kokand
  3. Plafond du Palais Khoudoyarkhan

    Plafond du Palais Khoudoyarkhan
  4. Palais Khoudoyarkhan encore

    Palais Khoudoyarkhan encore
  5. Fabrique de soie a Marguilan

    Fabrique de soie a Marguilan
  6. Fabrique de soie a Marguilan

    Fabrique de soie a Marguilan

LA VALLEE DE FERGHANA, où un tiers de la population du pays est établi dans cette plaine fertile du Syr Daria, longue de 300 km et large de 170 km. Cette large vallée fertile enserrée entre le Tian Shan et le Pamir est considérée comme le coeur de l’Ouzbékistan.

Ses habitants ont choisi cette vallée comme lieu d’habitation ce qui n’est pas étonnant : climat très doux, terres fertiles, grand nombre de rivières, abondance de ressources naturelles. Tous ces facteurs ont influencé sur le peuplement très dense de la vallée.

La route à la vallée de Ferghana passe de l’ouest à l’est par le haut col montagneux de Kamtchik qui est a peine passé en hiver à cause des enneigements. La vallée comprend les trois régions d’Ouzbékistan : celle de Fergana, de Namangan et d’Andijan. Aux différentes époques, la vallée a subi de nombreuses conquêtes de la part des pays voisins. La vallée garde les ruines des villes d’Alexandrie : Eskata et Krayneya, fondées par Alexandre le Grand au IVème siècle av. J.-C., monuments de l’époque de Temour.

La ville de Kokand, relativement jeune par rapport aux autres villes du Ferghana, était un centre commercial et religieux prospère, rivalisant avec les khanats de Boukhara et de Khiva. Voyez le palais de Khoudeyar Khan, la mosquée de style rural propre au Ferghana, les medersas et le cimetière royal avec ses mausolées de marbre blanc, de mosaïques en céramiques et ses portes splendides en bois sculpté.

Ferghana, centre régional tsariste d’un urbanisme à la pétersbourgeoise, avec ses larges avenues en éventail à partir de La forteresse militaire.

En contraste absolu avec la ville musulmane toute proche de Marguilan qui a toujours été le centre de la sériciculture. Gomme presque toute la vallée : de Ferghana, la ville est un bastion traditionnel de l’Islam. Au 19e siècle, Marguilan possédait des medersas et plus de 200 mosquées, dont peu ont résisté à la violence bolchevique. L’indépendance a fait reconstruire d’innombrables mosquées. A Marguilan, on peut visiter la fabrique de soie Yodgorlik, qui, en 1983, a tourné le dos à la production de masse pour remonter un atelier traditionnel. Leur production entièrement manuelle a eu du retentissement et est assurée actuellement par un personnel de plus de 2000 personnes.

Andijan est le lieu de naissance du sultan mongol d’Inde, Baur, descendant de Tamerlan. La ville s’est rebellée plusieurs fois contre l’envahisseur russe. Aujourd’hui, Andijan est une ville industrielle qui doit son essor au pétrole et au coton.

Namangan tire son nom des mines de sel qui approvisionna les cuisines de Tachkent. Pendant l’occupation russe, Namangan est devenu un haut lieu de l’Islam avec 20 medersas et 600 mosquées. Récemment, la secte wahhabite, armée de dollars, comptait relancer ce bastion, mais fut expulsée en 1999 par le président Karimov.

Au nord de Namangan, le grand marché d’Outchourgan mérite le détour, où on voit se côtoyer avec beaucoup de pittoresque ouzbeks et éleveurs kirghizes.

Près de Namangan, la ville de Tcherent est réputée de longue date pour la qualité de ses couteaux spécifiques et ses calots brodés.

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